EN HOMMAGE AUX MAMANS

 

          Un jeune garçon mal entendant revint un jour de l’école avec un mot signé du directeur. Ce mot recommandait aux parents de le retirer de leur institution, sous prétexte qu’il était «incapable d’apprendre ».

            À la lecture de cette note, la mère de l’enfant s’exclama : « Mon petit Tom, incapable d’apprendre ? Il n’en est rien ! Je l’enseignerai moi-même. » Et elle le fit.

            Or, bien des années plus tard, à la mort de Tom, tous les citoyens des États-Unis, en hommage unanime, éteignirent toutes les lumières du pays pendant une minute. C’est que, vous voyez, notre Tom avait inventé l’ampoule électrique. Non seulement il avait inventé l’ampoule électrique, mais il avait découvert le principe du cinéma et du phonographe. En tout, Thomas Edison avait plus de mille brevets à son actif.

(Extrait  d’un livre de prières à l’usage des mamans.)

 

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Lorsque Mère Téresa reçut le prix Nobel de la Paix, on lui posa la question :

― Que pouvons-nous faire pour promouvoir la paix dans le monde ? 

Elle répondit :

― Rentrez chez vous, et aimez votre famille. 

 

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Le pouvoir d’une mère…

Ma mère me dit un jour : 

― Si tu es soldat, tu deviendras général. Si tu te fais moine, tu deviendras pape.

Eh bien, au lieu de cela, j’ai décidé d’être peintre, et je suis devenu Picasso.

 

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DÉDIÉ À MA MÈRE,  AVEC TOUT MON AMOUR

 

            Oh, tu peux posséder des richesses et de l’or ;

            Des coffrets de joyaux et de nombreux trésors.

            Mais plus riche que moi jamais tu ne seras :

            J’ai une mère qui me lisait des livres, tu vois.

― Strickland Gillian (1869-1954)(Traduit de l’anglais)

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            Elle partagea le pain et le donna aux enfants. Ceux-ci le mangèrent avec avidité.

            ― Elle n’en a pas gardé pour elle, grommela le sergent.

            ― Parce qu’elle n’avait pas faim, observa un soldat.

            ― Parce qu’elle est une mère, répondit le sergent.

― D’après Victor Hugo (1802-1885)

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Toutes les mères sont riches lorsqu’elles aiment leurs enfants.

            Il n’en existe ni de pauvres, ni de vieilles, ni de laides.

            Leur amour est toujours la plus grande des joies.

― Maurice Maeterlinck (1862-1949) (traduit de l’anglais)